†   Passion de Burzet

31ème STATION

MORT DE LA SAINTE VIERGE (1)

(Curé Couriol, livret 1935)
Ayant reçu le Saint Esprit, ne doutant plus de la mission qui leur était confiée, les Apôtres entreprirent la conversion du monde. Ils ne tardèrent pas à se disperser après s’être partagé les diverses nations.
Que devient la Sainte Vierge ? Nous sommes peu renseignés sur la dernière partie de sa vie. D’après Catherine Emmerich, elle aurait passé trois ans à Jérusalem, trois ans à Béthanie chez Lazare ressuscité, et neuf ans à Éphèse où elle serait morte en l’an 48 à l’âge de 64 ans moins 23 jours. Pour d’autres elle aurait vécu plus longtemps. La tradition admet assez communément ce séjour à Éphèse auprès de Saint Jean que Marie avait reçu pour fils au Calvaire. Elle aurait passé plusieurs années dans cette ville aspirant à quitter ce monde pour aller revoir le plus tôt possible son divin Jésus. Informée d’en haut que son désir allait être réalisé, elle voulut avant de quitter cette terre revoir une dernière fois les rues de Jérusalem, le Calvaire, où elle avait tant souffert. Les Apôtres furent avertis du voyage suprême de la Sainte Vierge. Ils s’empressèrent d’accourir pour assister au bienheureux trépas de celle qu’ils vénéraient tant.

(Décret sur l’Eglise, Vatican II)
La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la croix où elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour.

JE VOUS SALUE MARIE
pleine de grâce, le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre tous les femmes,
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

(1) On dit aussi « dormition de la Sainte Vierge »

(St Louis Grignon de Montfort)
Prière à Marie toute bonne et toute puissante
Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis votre fils ; que vous êtes puissante et que suis un pauvre homme, vil et faible.

Je vous supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez dans toutes mes voies et mes actions.

Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez car votre bien-aimé Fils vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en terre.

Ne dites pas que vous ne devez : car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.

Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu’elle est ma Mère et qu’elle me chérit comme son Fils, mais la pauvrette manque d’avoir et de pouvoir.

Si vous n’étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m’assister : mais hélas ! N’étant pas ma Mère, elle ne m’aime pas.

Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère, et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ?

Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d’acquiescer à toutes mes demandes.

Pour l’honneur et la gloire de votre Fils acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et à mes péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l’humilité. Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit. Amen.

(Litanies de la Sainte Vierge)
Marie : Sanctuaire de la charité
Arche de la nouvelle alliance
Porte du ciel
Etoile du matin
Santé des malades
Refuge des pécheurs
Consolatrice des malheureux
Secours des chrétiens
Priez pour nous