9 • Chemin de croix 9 & 10
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9ème STATION
PIERRE RENIE SON MAÎTRE
(Curé Couriol, livret 1935)
Caïphe et les sanhédrins se retirent à la hâte comme scandalisés, et les faux témoins de tout à l’heure vocifèrent sans désemparer : « Il mérite la mort ! » tout en bousculant Jésus à travers la cour du Palais. Il est à peu près 1h 1/2 ou 2h du matin. Le froid est vif ; Dans un coin de l’Atrium les serviteurs du grand prêtre ont allumé un feu qu’ils entourent : tout à coup ils aperçoivent au milieu d’eux un étranger qui regarde soucieux et écoute les cris de mort ; c’est Pierre qui a suivi de loin pour se rendre compte de ce qui allait se passer, il était avec Jean, mais Jean vient de partir ; il s’est rendu auprès de la Sainte Vierge dans la maison de Marc lui apporter de tristes nouvelles et la consoler : tout à l’heure Marie sera conduite dans une maison de Marthe.
Evangile selon Saint Matthieu (26; 69,75)
Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha : « Toi aussi tu étais avec Jésus le Galiléen »
- « Je ne sais pas ce que tu veux dire ».
Un autre l’aperçut : « Cet homme était aussi avec Jésus de Nazareth »
- « Je ne connais pas cet homme »
Un moment après, les gens qui se trouvaient là s’approchèrent : « Mais oui, tu es de ces gens là d’ailleurs cela se reconnaît à ton accent! »
Mais il se mit à lancer des jurons et des imprécations et à répéter qu’il ne le connaissait pas.
A ce moment là le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole de Jésus : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois ». Il sortit et pleura amèrement.
(Un groupe de jeunes)
Seigneur, rends-nous courageux pour proclamer notre foi. Souvent, nous avons peur de l’affirmer. Pardonne, Seigneur, notre respect humain.

(Cantique)
L’enfant prodigue, ô Seigneur, c’est moi. La main qui se tend et me relève, ô Seigneur, c’est Toi.
(Père Pierre Vigne)
Dieu est si bon, c’est un bon Père. Il vous attend les bras ouverts. Il nous pardonnera.
(Bienheureux Padre Pio)
La pire insulte que l’on puisse faire à Dieu, c’est de douter de Lui.
(Cantique G 48)
OUI JE ME LÈVERAI ET J’IRAI VERS MON PÈRE
Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme ;
je me confie en toi mon espoir.
Vois mon malheur, regarde ma peine
tous mes péchés, pardonne-les moi.
Mon cœur a dit : je cherche ta face :
entends mon cri, pitié, réponds-moi.
Vers toi Seigneur, je crie et j’appelle :
ne sois pas sourd, O toi mon Rocher.
Guéris mon cœur et guéris mon âme,
car j’ai péché envers ton amour.
Pitié pour moi, O Dieu de tendresse,
purifie-moi de tous mes péchés.
Reviens vers nous malgré nos offenses,
prends pitié, Seigneur tes enfants
10ème STATION
JÉSUS TERMINE LA NUIT DANS UN CACHOT

(Curé Couriol, livret 1935)
Pierre parti, les mauvais traitements continuèrent à pleuvoir sur Jésus : on lui met une couronne de paille sur la tête, une chaîne de fer au cou, les bouts de cette chaîne qui pendent lui meurtrissent les genoux durant les mouvements brusques qu’il doit subir, on lui bande les yeux, on lui crache au visage, on le frappe en s’écriant : « Christ, prophétise qui t’a frappé ! » On épuise tous les affronts qui peuvent germer dans la tête de ces vauriens.
Puis, comme lassés de ces indignités, les soldats et les valets enferment le divin Patient dans un cachot étroit creusé sous l’estrade du tribunal. On l’attache avec la chaîne dans ce cachot de 135 centimètres carrés. De temps en temps, deux archers viennent le tourmenter encore : il en fut ainsi pendant les dernières heures de la nuit.
Evangile selon Saint Marc (14)
Quelques uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile et le rouèrent de coups en disant : « Fais le prophète ».
Prophète Isaïe (53; 3-7)
« Méprisé, délaissé par les hommes comme quelqu’un devant qui on se voile la face. On le maltraite, il s’humilie et n’ouvre pas la bouche ».
(Ste Thérèse de l’Enfant Jésus)
Seigneur, apprends-moi à croire encore sans rien voir et à t’aimer sans rien sentir.
(Un participant)
Jésus prisonnier de tes détracteurs, tu sais ce que c’est que d’être humilié, rejeté, tu comprends ceux qui, aujourd’hui, subissent le même sort que Toi, tu comprends aussi les découragés, les paumés, les drogués, tous les meurtris de la vie.
Seigneur, nous te prions pour ceux qui aident leurs frères à sortir d’une situation difficile, ceux qui donnent de leur temps pour encourager, comprendre, aider, visiter. Les bonnes intentions ne suffisent pas, il faut agir. Amen.
Matthieu (24)
J’étais prisonnier et vous m’avez visité.
(Cantique H 18)
Refrain : Prends pitié de nous, Seigneur !
Sous l’habit du mendiant, j’ai frappé à ta porte
ô mon peuple, et tu m’as renvoyé sans partager ton pain.
A tes fils j’ai donné mon sourire et ma grâce,
ô mon peuple, et tu leur fais un monde inutile et sans joie.
(Texte et musique Léon Guillou)
Refrain : O Seigneur, écoute nous, entends nos prières
O Seigneur, écoute nous, prends pitié de nous
Pour notre faiblesse
Nos gestes qui blessent
Pour n’avoir pas su
Pour nous être tus
Pour notre insouciance
Notre indifférence
Pour nos jours sans joie
Passés loin de Toi
O Seigneur pardon
Pour nos lâchetés
Pour tous nos péchés
Etre toujours bon
O Seigneur pardon
Pour notre tiédeur
Devant le malheur
Nos jours d’abandon.